Les coachs du bien être

Il y a cinq ans, Jennifer Aube, âgée de 36 ans, de Toronto pesait 5’4 « et cherchait désespérément à perdre du poids. Ainsi, lorsque son nouveau centre de remise en forme offrait des rendez-vous hebdomadaires de 60 $ avec un coach, elle a immédiatement réservé « Nous avons parlé de mon régime habituel et de mon niveau d’activité habituel, et il m’a demandé: » Tu es prêt à travailler dur? «  » se souvient-elle. Puis il lui donna un plan complet: 60 à 90 minutes sur l’elliptique pendant six jours une alimentation d’une semaine et de 1 400 calories par jour, avec de petits repas, des boissons protéinées, des barres énergétiques et un produit de nettoyage liquide 24 heures sur 24. Elle se poussa elle-même – mais son poids ne tomba pas exactement. « Je devais peser toutes les semaines et quand je venais de perdre une livre, l’entraîneur me regardait comme si je trichais, » dit-elle. « Il ne m’a pas demandé comment je me sentais, ni mes stresseurs quotidiens, ni rien. » une balance depuis un mois, il lui a vendu un supplément de caféine pour «relancer» son métabolisme. ht perte mais lui a fait tellement amplifié qu’elle avait du mal à dormir. «Quand je lui ai dit que je ne me sentais pas bien, il a dit: ‘Suck it up. Beaucoup de gens ne se sentent pas bien lorsqu’ils perdent du poids. »Elle l’a donc fait pendant plusieurs mois. Puis sa perte de poids a plafonné. « J’avais déjà commencé à réaliser que son approche géniale de la diète et de l’exercice était mauvaise pour mon corps – alors j’ai arrêté d’aller au gymnase et j’ai cessé de le voir. »  Jennifer n’est pas la première personne à se sentir pire après avoir engagé un coach en bien-être. Dans une enquête réalisée par Winq, une application de sondage social de la génération du millénaire (pour la plupart des femmes), 39% des 5 000 personnes interrogées ont déclaré avoir eu une mauvaise expérience avec des entraîneurs non qualifiés, ne les connaissant pas ou ne s’étant pas mis longtemps. objectifs à long terme. Et c’est exactement ce que doit faire un entraîneur. Pensez à lui comme à un thérapeute qui peut vous aider à identifier ce qui vous empêche de perdre du poids, de travailler plus ou de manger mieux.   Un entraîneur doit poser des questions d’approfondissement du type «Pourquoi trouves-tu difficile de manger sainement ou de faire de l’exercice?» Et «Que faites-vous? pense que cela pourrait aider à changer cela? », explique Leigh-Ann Webster, directrice exécutive du Consortium national pour la certification des entraîneurs en santé et bien-être (NCCHWC), une organisation à but non lucratif qui crée des normes de l’industrie et un examen de certification national. «L’idée est d’aider les clients à trouver des solutions à leurs propres problèmes – un facteur éprouvé de changement de comportement», dit-elle.   Les scientifiques de Kaiser Permanente Northern California ont découvert que 70% des personnes ayant eu au moins deux séances téléphoniques avec un coach (fournissant des conseils adaptés aux objectifs des patients) ont déclaré que cela les aidait à mieux manger et à faire de l’exercice plus régulièrement. Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de séminaire incentive.

Philippot se lance sur le Brexit

Florian Philippot, fondateur du parti Les Patriotes, était de passage à Salon, samedi, pour dédicacer son livre Frexit: UE : en sortir pour s’en sortir. Nous l’avons rencontré.  De quoi est-il question dans votre livre ? Florian Philippot : C’est un ouvrage très concret, très accessible, où chapitre par chapitre j’aborde un thème, comme l’emploi, le pouvoir d’achat, l’écologie, l’immigration… À chaque fois j’explique pourquoi il faut absolument que nous quittions l’Union européenne. Pour retrouver ainsi la possibilité de protéger les Français et rebâtir une démocratie digne de ce nom. Dans le premier chapitre, j’explique les raisons politiques de mon départ et la création des Patriotes.  Vous n’y épargnez pas Marine Le Pen… F.P. : Je dis des choses politiques qui, probablement, leur déplaisent, comme le fait qu’ils aient abandonné l’idée de la sortie de l’Union européenne alors que nous, chez Les Patriotes, on est très clairs là-dessus. Ils ont aussi fait revenir des personnes très radicales, ce qui fait qu’aujourd’hui ils sont concentrés sur les migrants et qu’ils ne parlent plus d’autre chose. Mais je ne suis pas dans le règlement de compte pour autant.  La sortie de l’Union européenne, justement. Est-ce une idée toujours porteuse à l’heure où des Britanniques qui se sont prononcés pour le Brexit aimeraient bien faire marche arrière ? F.P. : Il n’y a pas de regrets au Royaume-Uni. Globalement, les sondages sont stables. Il se trouve que le Royaume-Uni aujourd’hui a plus de croissance que la France, a un chômage à 4 %…  Oui mais les Britanniques ne sont pas encore sortis de l’UE… F.P. : Oui mais la perspective fait qu’ils devraient être en train de s’effondrer avec tout ce qu’on dit comme horreur sur le Brexit. Les salaires sont en train d’augmenter, l’immigration est en train de baisser. Il y a pire comme apocalypse. Donc je pense que le Brexit se passe bien. À la fin ils vont sortir et ils seront libres de faire leurs lois.  Oui mais la France, elle, a la monnaie unique, ce qui ne faciliterait pas les choses… F.P. : C’est vrai que c’est une sortie de plus à faire, mais il n’y a rien d’apocalyptique là-dedans. Il faut rebâtir une nouvelle monnaie nationale, mais je dirais que, pour la France, c’est une des raisons de plus d’en sortir.  Ce n’est sans doute pas facile de trouver sa place entre les différents candidats qui se disent souverainistes. N’y a-t-il pas trop de monde dans cette partie de l’échiquier politique ? F.P. : Je m’adresse à des gens qui viennent de partout. Je suis ni de gauche, ni de droite, je suis au-dessus des partis. Moi au moins je suis clair sur la sortie ou non de l’Union européenne. J’essaie d’animer un mouvement capable de parler de tous les sujets, sans être focalisé sur les seules questions d’immigration.